You're an angel. You're a saint. You're Mother Teresa. You're Elvis. You're God.
~ Hide in your shell
NOM: Brannagh. PRÉNOMS: Caem, signifiant beau en irlandais – le choix n'est nullement fait pour, il porte simplement le prénom de son arrière-grand-père, une tradition familiale (il ricane). SURNOMS: Caem, c'est suffisant. ÂGE: Trente-cinq ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 5 mars 1977, quelque part dans le comté d'Offaly, en Irlande. NATIONALITÉ: Américaine. STATUT CIVIL: Célibataire. MÉTIER/ÉTUDE: Infographiste 3D, Caem bosse principalement pour des game designers (web), via des scénarios et story-boards. TRAITS DE CARACTÈRE: La chose qui hante le plus un homme, c’est ce qu’on ne l’a pas forcé à faire – démerdez-vous avec ça. GROUPE: Water Lane.
~ Ain't nobody but me
la franchise l'amour la fidélité la vie commune fonder une famille aider son prochain l'alcool/les soirées les animaux le plein air
le mariage savoir cuisiner la beauté intérieure l'argent les potins et ragots la musique belle/grande maison le travail/les études la mode
la littérature/culture les arts beaucoup d'amis la politique les jeux vidéos facebook/twitter etc. l'apparence physique la famille les sports
1) Il est tard, vous rentrez du boulot après avoir dû faire des heures supplémentaires, et vous surprenez Madame Langlow qui sort d'une voiture qui n'a rien de la voiture familiale de son mari et le sourire béat qui s'affiche sur ses lèvres ne laisse pas présager qu'elle revient d'un souper entre copines. Que faites-vous de cette information? Vous ne faites rien. Ça ne vous regarde pas, après tout. Vous en parlez à vos amis les plus proches uniquement. Vous le dites à la pire commère du quartier. Elle s'occupera du reste. Vous faites du chantage à Mme. Langlow. Elle vous en devra une. Vous allez raconter à son mari et vous régalez de la confrontation.
2) La gentille vieille dame qui vit dans la maison d’en face vient sonner à votre porte un beau matin. Ayant confiance en vous et devant s’absenter pour une semaine avec son mari, elle vous demande de bien vouloir passer tous les jours à leur domicile pour arroser les plantes et nourrir le chat. Elle vous offre avec un sourire et un grand remerciement la clef de sa maison. Que faites-vous de cette responsabilité supplémentaire? Vous acceptez et prenez soin du chat et des plantes de bon cœur. Vous arrosez les plantes uniquement à quelques heures de leur retour et laissez le chat dehors durant la semaine, il se débrouillera pour la nourriture et les plantes n’auront pas l’air desséchées! Vous le faites et en profitez pour explorer tous les placards de la maison et vous servir dans le garde-manger. Vous oubliez dès le premier jour et tuez les plantes. Vous refusez dès le départ. Vous avez l’air d’un jardinier, peut-être?
3) Vous êtes en retard pour un rendez-vous important et sautez dans votre voiture. Alors que vous quittez votre stationnement, vous écrasez quelque chose. Paniqué, vous vous empressez d’aller voir ce que c’était. Vous trouvez la bicyclette rose de la gamine d’en face. Perte totale. Que faites-vous? Vous ramenez le tas de ferraille aux voisins en vous excusant. Vous le balancez dans la poubelle. Les éboueurs passent bientôt et on ne saura donc jamais que c’était vous. Vous offrez de l’argent aux voisins pour la remplacer. Vous allez le porter derrière les roues de la voiture d’un autre voisin. Vous assumez être celui qui a brisé la bicyclette, mais faites passer un mauvais quart d’heure à vos voisins : il n’aurait jamais dû être là et ils sont chanceux que votre voiture n’en sorte pas abimée!
4) C’est le 31 octobre. Que faites-vous, comme à chaque année, pour célébrer Halloween? Vous offrez bonbons et divertissement aux braves qui franchiront votre célèbre maison hantée! Vous donnez des fruits aux enfants. C’est important de manger sainement! Vous êtes à une fête costumée et espérez bien repartir avec la belle diablesse/le beau pirate qui se tient près du punch! Vous vous costumez et passez à chaque maison, priant qu’on ne vous reconnaisse pas sous votre déguisement. Vous éteignez toutes les lumières et ne faites aucun bruit. On ne viendra pas sonner à votre porte si on vous croit absent.
5) Un soir de semaine, vous êtes crevé de votre journée et ne pensez qu’à vous détendre un peu devant la télévision, bol de pop corn en main, avant d’aller vous mettre au lit. Vous entrez dans le salon et, ô malheur, un de vos proches monopolise le téléviseur en regardant un film que vous avez, en plus, déjà vu! Comment réagissez-vous? Ce que vous regardez vous importe peu. L’important c’est de passer du temps avec vos proches. Vous proposez de trouver un compromis, une chaîne ou un film que tout le monde appréciera. Vous vous emparez de la télécommande avec force ou ruse et changez de chaîne. Vous regardez, mais ne faites que faire des réflexions à voix haute et spoilez les revirements de situation. Vous poussez de longs soupires et bâillements exagérés pour montrer votre ennui et votre exaspération. On finit par vous offrir la télécommande.
6) Vous êtes invités au mariage d’une cousine éloignée dont vous ne vous souveniez même plus de l’existence. Vous n’aviez pas l’intention d’y aller, mais votre mère vous force, croyant que votre absence ferait ternir la réputation de votre famille. Quel genre d’invité êtes-vous? Vous avez versé quelques larmes à la cérémonie. Quoi de plus beau que l’union sacrée du mariage? Vous êtes venu seul, espérant bien repartir avec une des demoiselles d’honneur/un des garçons d’honneur! Vous profitez à fond de l’open bar et dansez la Macarena avec vos grands oncles et tantes. Vous profitez du fait que vous ne reconnaissez personne – et que personne ne vous reconnaisse – pour vous faire passer pour une vieille connaissance du marié et faites un long discours en l’honneur des mariés. Vous restez à l’écart des autres et n’avez pas offert de cadeau. C’est déjà exceptionnel que vous soyez présent!
7) Comme vous le savez déjà, à Fairview, les ragots vont bon train. Vous sortez de votre maison et le voisin d’en face qui sort les ordures vous envoie la main. Une vieille commère vous voit vous saluer et, d’ici une semaine, on chuchotera derrière votre passage que vous flirtiez sans gêne. Quel est la rumeur la plus susceptible d’être propagée à votre sujet? Vous êtes trop gentil. Vous devez cacher un lourd passé. Crime, prison, etc. Vous pourriez même être très dangereux! Adultère et pourquoi pas un enfant illégitime? Chirurgie esthétique. Nez, lèvres, sourcils, dentition et mêmes abdos! Fraude/évasion fiscale et peut-être même une usurpation d’identité. Gold digger. Il n’y a que l’argent que vous aimez et vous seriez prêt à tout pour en avoir plus.
~ Dreamer
Caem est un féru d’art, l’expression artistique sous toutes ses formes: la musique, la littérature, le cinéma, la peinture, et cætera – bien que la mode ne le fascine pas tellement. Depuis gosse il s’intéresse à nombreux domaines, Caem ne pratique pas la plupart (une divine brèle en musique, par exemple), mais se renseigne, étudie, se tient à jour, et sait apprécier – lui offrant ainsi un avis critique et une certaine dimension culturelle. Cet intérêt eut l’effet d’un fil conducteur, Caem développa rapidement une passion pour les arts nouveaux, notamment le graphisme, dont il se sert dans son boulot. Toutefois, autant qu'il peut discuter longuement d'un nouveau peintre abstrait, il coupera le plus tôt possible une conversation basée sur la politique, l'économie, ou encore le droit, ces sujets ont le don de le faire soupirer et poliment demander où se trouve les toilettes pour s’éclipser. Cette facette de la société l'ennuie profondément – c’est la merde si vous essayez de l’aborder par ce biais-là. Au quotidien, ce n'est pas homme des plus habiles – Caem justifie bien sûr cela par de la malchance plutôt qu’un manque affligeant d’adresse. Ainsi il passe sa vie à se cogner contre un coin de table, recevoir de la fumée dans un œil, péter la vaisselle, tacher sa cravate juste avant un rendez-vous professionnel ô combien important, et autres merdes quotidiennement répétées. Ce qui est plutôt paradoxal, d'ailleurs, puisque il est complètement maniaque: enfin, ça nourrit ce côté de sa personnalité. Dieu que la vie est bien faite, dirons-nous. Enfant unique, Caem est très proche de ses parents, bien qu'ils soient divorcés depuis quelques années maintenant. Sa mère habite non loin, elle déménagea une fois le divorce obtenu, après plus de quatre ans d'attente et de séparation – l'Irlande emploie une politique familiale stricte, au niveau de la justice comme des mœurs, ainsi les deux familles prirent en grippe ce divorce, les relations entre-elles s'avèrent mouvementées depuis. Dès qu'il le peut, Caem rend visite à son père, dans le comté d'Offaly, ne serait-ce que pour revoir la plupart de ses proches et prendre l'air. L'Irlande reste sa terre natale, il est chez lui là-bas, Caem ne perdra jamais une occasion de prendre l'avion. Aife (à prononcer "iffa") n'est d'autre que sa chienne, une labrador sable, cadeau de sa mère, cadeau qui d’ailleurs ne ne le réjouit pas des masses au début – la tête qu'il tira en découvrant le chiot fut mémorable. Mais après plusieurs semaines d'adaptation, Caem se prit finalement d'affection pour la bête. Il se voit même suivre des rituels qu'il a pourtant longtemps méprisé: tous les dimanches, il l’amène au parc, où elle s'éclate çà et là tandis qu'il lit sur un banc (haute trahison envers ses testicules, sa virilité se barre en couilles). Oh, Aife est jeune, elle n'a qu'un an, en effet, Aife est adorable, sauf qu'Aife fait donc chier: une véritable catastrophe sur pattes, elle s'expérimente à tout et surtout n'importe quoi, Caem pète un câble. Il est rare d’apercevoir Caem sans gitane entre les lèvres, il passe clairement sa vie à fumer, et elle lui rend bien: Caem en abuse, plus d'un paquet par jour (si on ne compte pas les roulées, tabac brun qui plus est), et n'aura jamais la volonté suffisante, ni même l'envie pour arrêter ou simplement diminuer, ses poumons commencent donc vraiment à fatiguer, il tousse beaucoup plus que la moyenne fumeur et paraît un peu plus vieux qu'il ne l'est. Son éducation ne fut pas extrêmement stricte, ses parents n'étaient pas des bourreaux, des monstres inhumains, mais il est vrai qu'enfant, sa vie fut dirigée par nombreuses valeurs familiales, telle que la religion: son père étant chrétien, Caem l’accompagnait tous les dimanches à l'église et fit une partie de ses études dans une école non-mixte, avec uniforme réglementaire, et contrôlée par un groupe confessionnel. Mis à part lors de son adolescence, Caem ne s'en est jamais plaint, considérant que cette éducation fit de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. Il n'a rien perdu de son enfance, ni des valeurs qui lui furent inculquées: il croit en l'importance de la famille, la fidélité, et tout ce qui s'en suit. Caem ne pratique plus la religion (il n'a pas mis les pieds dans une église depuis un bail), la suit encore moins à la lettre, mais il a la foi. Une sorte de progressiste, bien qu'il reste contre l'avortement. Beaucoup de ses voisins le jugent trop solitaire et renfermé, voire timide: certes, il n'est pas des plus sociables ou sympathiques. Des années passées à travailler principalement seul et dans un bureau ne l'ont pas non plus aidé à s'ouvrir aux autres. Caem n'en reste pas moins un homme plutôt courtois et souriant, il suffirait d'apprendre à le connaître, sans pour autant lui sauter dessus, là, il fuit tel un connard de lapin, pour qu'il se décoince un peu. Malgré tout, il ne perd pas ce fichu côté imperméable, à rester de marbre devant certaines blagues – plusieurs formes d'humour le dépassent, tandis que le sien est généralement incompris (en bref, lorsqu'il tente, l'échec est si visible qu'il angoisse). Passe systématiquement la main dans ses cheveux. Loin d'être une affaire de coiffure, il s'en branle, c'est mécanique.
~ goodbye stranger
PSEUDO/PRÉNOM: Soft Parade, Manon. ÂGE: 18 ans. COMMENT CONNAIS-TU FML: Bazzart. CÉLÉBRITÉ: Michael Fassbender. COMMENTAIRES: Magnifique forum, le design est époustouflant.
Dernière édition par Caem Brannagh le Ven 6 Juil 2012 - 16:12, édité 27 fois
Le divorce est la peste de notre époque. Il acquiesce – technique de repli habituel, vous ne parlez pas: vous ne vous engagez ainsi à rien et la personne en face apprécie, déchiffrant ce geste, qui n’a pourtant aucune valeur, comme l’ultime feu vert tant attendu pour se plaindre en toute tranquillité. Tandis que son père démarre l’éternel débat sur la rupture du mariage sacré, Caem se contente d’écouter d’une oreille, fixer la fenêtre, et espérer y apercevoir une créature surnaturelle, le genre de truc immonde, avec de grands yeux sans paupières, des poils fluorescents, au gros nez et gros cul, qui justifierait qu’il puisse enfin se casser d’ici pour partir à sa poursuite – une bête du diable qu’il dirait. Il écrase sa cigarette, sort son paquet de sa poche, en propose une à son père qui ne se fait évidemment pas prier pour l’accepter, coup d’œil vers papa lorsqu’il allume: toujours aussi aigri à ce que je vois, sourire, la fumée dégage en ligne droite vers le sol. Un problème avec ça? Caem pouffe de rire. Dehors, sur la pointe des pieds et le menton levé au plus haut, comme s'il souhaitait cogner le Soleil, le fils de sa cousine vient frapper à la fenêtre du salon, il n'habite pas très loin et rôde toujours dans les parages, ce qui a le don de rendre dingue sa mère: sans doute pour cela que Caem adore ce gosse. Il lui fait signe d’entrer avant de ranger son briquet, père Brannagh soupire, ta cousine va encore me faire chier. Un an qu’il n’a pas posé les pieds en Irlande, un an qu’il n’a pas vu ses proches, tout particulièrement ce gamin, Finn, d'à peine huit ans, qui fait office de miracle selon lui, extraordinairement normal et agréable. Elle fait chier tout le monde, papa. La porte claque. C’est pas faux. Caem tapote sa cigarette au-dessus du cendrier, aucune remarque. Papa rechigne, se frotte une joue. S'il te plaît. Soupir. L’Amérique te rend désagréable, comme ta mère. Rires. Finn entre dans la pièce sans faire de bruit, contourne la table basse, embrasse le vieillard, lui rappelle que sa mère veut le voir, oiseau de mauvais augure, père Brannagh jette un regard fatigué (celui qui dit clairement: putain, je te l'avais dit) vers son fils – Caem retient son sourire tant bien que mal, au risque de recevoir un bibelot par la tronche, faute d'un foutage de gueule non-autorisé. C’est ainsi que tourne le Monde, les enfants frappent la politesse de leurs pieds nus et les adultes, sagement, surveillent d'un œil perplexe. Il embrasse l'arrière du crane du petit sur ses genoux, suppose qu'un jour il pourra se permettre de ne plus jamais quitter les lieux: l'angoisse de l'avion, d'observer du hublot sa terre natale s'éloigner. Comment se porte ta mère? Caem roule des yeux, balance: bien, papa. Il sait déjà la réponse. Elle devrait se ronger les sangs, ta mère est égoïste. Selon père Brannagh, son ex-femme devrait culpabiliser et supplier les cieux d'épargner sa misérable vie, s'il n'est pas heureux, elle ne devrait pas l'être non plus. Une sorte de partage à distance de la douleur, le forfait divorce: ils payent chacun 50% par mois, avec charges comprises et la garantie des vices cachés. Caem ne supporte plus cette façon de penser et pourtant il fait mine d'être tout à fait d'accord, ce phénomène se reproduit également du côté de sa mère, bien entendu. C'est le mieux à faire. Jouer les Héros de la Cause Moralité ne l'intéresse pas, à quoi bon s'engueuler avec ses parents pour si peu: ils ne s'adressent plus la parole depuis des années, sauf en cas de force majeure, autant continuer à suivre cette technique relationnelle: papa et maman s'ignorent, permettant ainsi à Caem de les fréquenter paisiblement. Certains jugeront ce comportement lâche, d'autres ridicule, Caem affirmera qu'il est une nécessité. Les conversations fusent sur tout et rien, Finn, son jus de pomme à la main, parle de son école, de ses dernières bonnes notes obtenues, de la cour de récréation, et des autres enfants, Caem écoute, félicite, tout en vidant son paquet de cigarettes. L'illusion se résume à la sincérité d'un enfant. C’est ça la vie, hurle la Gitane au coin de ses lèvres.
La nuit vient, le Monde revêt son plus sombre voile, se pare de noir et de lumières, Finn est parti en trombe, faisant promettre à Caem d'appeler rapidement sa mère pour lui expliquer le pourquoi du retard. Il raccroche donc son portable après vingt putain de minutes à convaincre sa cousine paranoïaque, s'écroule près de son père, sur un des fauteuils. Putain de protestants. Père Brannagh démarre un autre débat – plaintes sur les convictions religieuses de sa nièce, plus précisément. Caem lui souhaite une bonne nuit.
Dernière édition par Caem Brannagh le Ven 6 Juil 2012 - 16:53, édité 12 fois
Les Manon, toute une histoire. Clover, si t'aime U2, on va s'entendre. Merci beaucoup, en tout cas. Et serait-il possible que je réserve Michael Fassbender ?
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