i'm back ∞ eleanor (over)

© CRÉDIT
eleanor hayes
~ citation citation citation ~

~ Hide in your shell

NOM: hayes. PRÉNOMS: eleanor. SURNOMS: azy trouve un surnom avec eleanor, mais pour les flemmards on peut m'appeler el', sauf que c'est moche. ÂGE: vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: douze juin à new york (états-unis). NATIONALITÉ: américaine. STATUT CIVIL: fraîchement célibataire. MÉTIER/ETUDE: elle était responsable d'une galerie à new york, mais depuis qu'elle ici, elle est sans emploi et cherche. TRAITS DE CARACTÈRE: ambitieuse, affabulatrice, immature, indépendante, impulsive, charmeuse, volontaire, drôle, hypnotisante. GROUPE: water lane.

~ Ain't nobody but me

Les choses suivantes sont importantes pour vous (cochez):
la franchise
l'amour
la fidélité
la vie commune
fonder une famille
aider son prochain
l'alcool/les soirées
les animaux
le plein air le mariage
savoir cuisiner
la beauté intérieure
l'argent
les potins et ragots
la musique
belle/grande maison
le travail/les études
la mode
la littérature/culture
les arts
beaucoup d'amis
la politique
les jeux vidéos
facebook/twitter etc.
l'apparence physique
la famille
les sports

1) Il est tard, vous rentrez du boulot après avoir dû faire des heures supplémentaires, et vous surprenez Madame Langlow qui sort d'une voiture qui n'a rien de la voiture familiale de son mari et le sourire béat qui s'affiche sur ses lèvres ne laisse pas présager qu'elle revient d'un souper entre copines. Que faites-vous de cette information?
Vous ne faites rien. Ça ne vous regarde pas, après tout.
Vous en parlez à vos amis les plus proches uniquement.
Vous le dites à la pire commère du quartier. Elle s'occupera du reste.
Vous faites du chantage à Mme. Langlow. Elle vous en devra une.
Vous allez raconter à son mari et vous régalez de la confrontation.

2) La gentille vieille dame qui vit dans la maison d’en face vient sonner à votre porte un beau matin. Ayant confiance en vous et devant s’absenter pour une semaine avec son mari, elle vous demande de bien vouloir passer tous les jours à leur domicile pour arroser les plantes et nourrir le chat. Elle vous offre avec un sourire et un grand remerciement la clef de sa maison. Que faites-vous de cette responsabilité supplémentaire?
Vous acceptez et prenez soin du chat et des plantes de bon cœur.
Vous arrosez les plantes uniquement à quelques heures de leur retour et laissez le chat dehors durant la semaine, il se débrouillera pour la nourriture et les plantes n’auront pas l’air desséchées!
Vous le faites et en profitez pour explorer tous les placards de la maison et vous servir dans le garde-manger.
Vous oubliez dès le premier jour et tuez les plantes.
Vous refusez dès le départ. Vous avez l’air d’un jardinier, peut-être?

3) Vous êtes en retard pour un rendez-vous important et sautez dans votre voiture. Alors que vous quittez votre stationnement, vous écrasez quelque chose. Paniqué, vous vous empressez d’aller voir ce que c’était. Vous trouvez la bicyclette rose de la gamine d’en face. Perte totale. Que faites-vous?
Vous ramenez le tas de ferraille aux voisins en vous excusant.
Vous le balancez dans la poubelle. Les éboueurs passent bientôt et on ne saura donc jamais que c’était vous.
Vous offrez de l’argent aux voisins pour le remplacer.
Vous allez le porter derrière les roues de la voiture d’un autre voisin.
Vous assumez être celui qui a brisé la bicyclette, mais faites passer un mauvais quart d’heure à vos voisins : il n’aurait jamais dû être là et ils sont chanceux que votre voiture n’en sorte pas abimée!

4) C’est le 31 octobre. Que faites-vous, comme à chaque année, pour célébrer Halloween?
Vous offrez bonbons et divertissement aux braves qui franchiront votre célèbre maison hantée!
Vous donnez des fruits aux enfants. C’est important de manger sainement!
Vous êtes à une fête costumée et espérez bien repartir avec la belle diablesse/le beau pirate qui se tient près du punch!
Vous vous costumez et passez à chaque maison, priant qu’on ne vous reconnaisse pas sous votre déguisement.
Vous éteignez toutes les lumières et ne faites aucun bruit. On ne viendra pas sonner à votre porte si on vous croit absent!

5) Un soir de semaine, vous êtes crevé de votre journée et ne pensez qu’à vous détendre un peu devant la télévision, bol de pop corn en main, avant d’aller vous mettre au lit. Vous entrez dans le salon et, ô malheur, un de vos proches monopolise le téléviseur en regardant un film que vous avez, en plus, déjà vu! Comment réagissez-vous?
Ce que vous regardez vous importe peu. L’important c’est de passer du temps avec vos proches.
Vous proposez de trouver un compromis, une chaîne ou un film que tout le monde appréciera.
Vous vous emparez de la télécommande avec force ou ruse et changez de chaîne.
Vous regardez, mais ne faites que faire des réflexions à voix haute et spoilez les revirements de situation.
Vous poussez de longs soupires et bâillements exagérés pour montrer votre ennui et votre exaspération. On finit par vous offrir la télécommande.

6) Vous êtes invités au mariage d’une cousine éloignée dont vous ne vous souveniez même plus de l’existence. Vous n’aviez pas l’intention d’y aller, mais votre mère vous force, croyant que votre absence ferait ternir la réputation de votre famille. Quel genre d’invité êtes-vous?
Vous avez versé quelques larmes à la cérémonie. Quoi de plus beau que l’union sacrée du mariage?
Vous êtes venu seul, espérant bien repartir avec une des demoiselles d’honneur/un des garçons d’honneur!
Vous profitez à fond de l’open bar et dansez la Macarena avec vos grands oncles et tantes.
Vous profitez du fait que vous ne reconnaissez personne – et que personne ne vous reconnaisse – pour vous faire passer pour une vieille connaissance du marié et faites un long discours en l’honneur des mariés.
Vous restez à l’écart des autres et n’avez pas offert de cadeau. C’est déjà exceptionnel que vous soyez présent!

7) Comme vous le savez déjà, à Fairview, les ragots vont bon train. Vous sortez de votre maison et le voisin d’en face qui sort les ordures vous envoie la main. Une vieille commère vous voit vous saluer et, d’ici une semaine, on chuchotera derrière votre passage que vous flirtiez sans gêne. Quel est la rumeur la plus susceptible d’être propagée à votre sujet?
Vous êtes trop gentil. Vous devez cacher un lourd passé. Crime, prison, etc. Vous pourriez même être très dangereux!
Adultère et pourquoi pas un enfant illégitime?
Chirurgie esthétique. Nez, lèvres, sourcils, dentition et mêmes abdos!
Fraude/évasion fiscale et peut-être même une usurpation d’identité!
Gold digger. Il n’y a que l’argent que vous aimez et vous seriez prêt à tout pour en avoir plus...

~ Dreamer

je suis née, j'ai grandi et j'ai vécu toute ma vie à new york. C'est ma ville, là où je me sens bien, à mon aise. C'est ma maison. ⊰ depuis que je suis petite, j'aime peindre. Dès la maternelle, je savais colorier sans dépasser. Une véritable artiste. Du coup, en grandissant j'ai décidé de rentrer dans le business. ⊰ je n'ai jamais fait de couleur. J'ai toujours été blonde. Je le suis d'ailleurs un peu intérieurement, et on me dit que c'est plus de l'immaturité. ⊰ j'aime faire des blagues. J'ai un humour décalé, encore enfantin. ⊰ je me maquille rarement, je préfère de loin rester au naturel. Et puis, je suis une femme jolie donc pas besoin d'artifices. ⊰ j'aime ma liberté, mon indépendance financière, ma vie tout simplement. ⊰ mais pour acquérir cette liberté, j'ai du faire des choix difficiles, que je regrette maintenant. ⊰ j'aime courir. Chaque matins, je fais mon petit jogging, ipod en main. ⊰ l'été, le mini short en jean est mon meilleur ami. ⊰ j'aime aller à des soirées, boire de la bière, mais je ne fume pas. ⊰ je suis à l'aise avec mon corps, et cela se voit. ⊰ j'ai été amoureuse deux fois. La première avec le capitaine de l'équipe de foot de son lycée, celui qui m'a dépucelé. La deuxième fut avec Joshua, pour qui j'ai craqué dès le premier regard. ⊰ avec ce dernier, j'ai un fils. Fils que j'ai abandonné mais c'est une chose que je regrette aujourd'hui. C'est d'ailleurs la raison de ma venue ici. Je veux apprendre à le connaître, et au fond de moi, le récupérer également. ⊰ je suis une femme pleine de vie mais à qui il ne vaut mieux pas chercher des noises. ⊰ quand je veux quelque chose, je l'obtiens.

~ goodbye stranger

PSEUDO/PRÉNOM: julie. ÂGE: dix-neuf dans 23 jours Smile

. COMMENT CONNAIS-TU FML: la fée clochette

. CÉLÉBRITÉ: réponse. COMMENTAIRES: hum (...) comment il est bandant ce forum hin

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~ Crime of the Century

La nuit fut courte. Pour une fois, ce n'est pas dû à une de mes soirées, mais à une rude journée. Les rayons du soleil traversent mon volet pour venir se poser sur mes paupières. Je jure, gênée par tant de clarté, de luminosité. Je tente de me tourner, retourner, mais au final je sais que ma nuit est finie. J'ouvre donc les yeux. Je sais qu'aujourd'hui je ne dois pas travailler, mais quand je vois l'heure sur mon petit réveil rond, je ne peux m'empêcher de presser le pas. Je saute du lit et file vers la salle de bain. Je ressors dix minutes plus tard habillée d'un jean, simple, classique et d'un petit chemisier volant blanc, touche de chic, de classe. Mes cheveux, encore mouillés, tombent sur mes épaulent et mouillent au passage mon petit haut. Sauf qu'aujourd'hui je ne veux pas perdre de temps en me pouponnant. Il me faut une occupation, quelque chose qui me permette de tourner la page, de penser à autre chose. En bas de mon immeuble, je lève le bras en espérant qu'un taxi me remarque et s'arrête. Coup de chance, en voilà justement un. À petites foulées je me dirige vers celui-ci avant de grimper à l'intérieur. Je lui donne l'adresse. Ma voix est encore endormie, faible, mais elle va finir par retrouver son intonation. Il le faut, sinon comment me prendre au sérieux. J'arrive à destination, je donne quelques billets au chauffeur et finis par sortir du taxi. Je prends une grande inspiration et je me lance. Je pénètre dans le bâtiment et comme je l'avais prévu, mon associé se jette sur moi en me voyant. « Non, non, non ! Tu retournes chez toi ! Tu dois te reposer, tenter d'oublier, mais bosser n'est pas la solution ! ». J'esquisse un large sourire, qui j'espère pourra la convaincre de ma bonne santé. « Je vais bien, merci. C'était mon choix et je l'assume. Nous avons une exposition importante à préparer aujourd'hui, je me dois d'être ici ! ». Je vois qu'elle veut argumenter, me convaincre de rentrer chez moi, mais je l'empêche de rajouter quoi se soit d'un signe de la main. Lui coupant la parole, elle sait qu'il ne vaut mieux pas se monter contre moi. « L'électricien est passé ? Il faut arranger cette ampoule grillée dans la seconde allée. Et l'oeuvre star de l'expo est arrivée ? ». Elle me fait non de la tête. « Alors au boulot ! ». Mon ton est ferme, sec, mais nullement dur. Je suis quelqu'un de direct, franche mais en aucun cas je martyrise mes employés. J'aime simplement mon boulot et je veux que celui-si soit bien fait. Je m'attelle aux derniers préparatifs de l'exposition qui doit avoir lieu dans un peu moins d'une heure. J'avais raison, ça me permet d'oublier, de passer à autre chose. L'audience d'hier fut longue, non sans embûche mais c'était fini. Cette histoire appartenait désormais au passé. Et comme on dit, le passé qu'il reste là où il est. Je ne regrette pas ma décision. Un enfant. Non mais vous me voyez, moi, Eleanore Hayes, avec un gamin sur les bras. J'aime ma vie, j'aime ma liberté. Je ne suis pas prête pour une famille, des gosses, (...) ce n'est pas pour moi. Alors que mes pensées divaguent, je vois entrer l'artiste. Un ancien musicien d'un groupe à succès qui s'est reconverti dans la peinture et l'art. Une reconversion plutôt réussie. Celui-ci est attendu au tournent, je ne pouvais donc pas passer à côté de sa première exposition. J'ai tout de suite signé avec lui. Sauf que j'avoue que je ne savais pas dans quoi je me lançais. Le gaillard c'est un petit beau specimen. Débraillé, mal rasé, cheveux en pétard, et l'air souillé, il entre dans la salle en titubant. Fringué comme un clodo, je m'approche de lui. Mes traits durcis par cette arrivée soudaine reflètent parfaitement mon état d'esprit. J'étais calme, pensif, et me voilà énervée, agacée. Il empeste l'alcool à plein nez. Ça me répugne. Je l'inspecte de haut en bas. Il ne peut pas se présenter ainsi, pas devant les clients. Avec deux doigts, je le pousse et l'oblige à pénétrer dans une petite pièce annexe à la grande salle. Pièce qui sert habituellement de petit coin pour les employés lorsqu'ils veulent prendre une pause café. Deux sont présents lorsqu'on pénètre dans le petit espace. Ils nous regardent, surpris. J'installe monsieur l'artiste peintre sur une chaise et fixe un collègue. Il porte une chemise blanche, un pantalon classique assorti à sa veste. « 100 $ contre ta tenue ! ». Perplexe, il hésite. Mais il me voit insister du regard et commence à ôter ses vêtements. De mon côté, je tente tant bien que mal de déshabiller l'alcoolo. Ses vêtements sont sales, c'est répugnant. Je lui fais mettre le costard, chemise et tente de le secouer un peu. « Bon, tu ne vas pas tout gâcher ! L'exposition, TON exposition commence dans moins d'une heure, alors décuve et soit prêt ! ». Ma voix est menaçante, perçante. Ça semble faire son effet, car il soulève la tête. Je ne l'avais jamais approché d'aussi prêt, mais sans cette barbe, ses cheveux trop longs, il peut être mignon. Je tente de reprendre mes esprits. Je ne le quitte pas du regard. Il se lève, tient sur ses jambes. C'est bon, la journée ne sera pas gâchée. Je retourne m'occuper des derniers préparatifs. Je semble fatiguée, mais à la fois excitée. Sans doute à cause du nombre de café que j'ai avalé. Je me sens bien, je vais bien. Du moins c'est ce que j'essaie de me dire. L'exposition va commencer, je me suis changée, me voilà donc dans une magnifique robe. Les premiers invités entrent et j'affiche un large sourire. Aucun regret, aucun remord, la vie continue.